Inter Pares dénonce la crise rohingya et appelle à des mesures immédiates 11 Déc 2017 | Lire l’article
Des activistes résistent à la contagion des coups d’État au Soudan et en Birmanie 9 mai 2022 | Lire l’article
Campagne de solidarité salariale pour la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation 25 Sep 2023 | Lire l’article
Des activistes résistent à la contagion des coups d’État au Soudan et en Birmanie 9 mai 2022 | Lire l’article
L’agroécologie : un levier pour l’accès à la terre des femmes en Afrique de l’Ouest 7 Fév 2023 | Lire l’article
La responsabilité de nos compagnies à l'étranger, c'est une affaire de justice! 26 jan 2017 | Lire l’article
L’égalité, une solution lucide : justice fiscale, paradis fiscaux et économie mondiale 28 mai 2014 | Lire l’article
L’agroécologie : un levier pour l’accès à la terre des femmes en Afrique de l’Ouest 7 Fév 2023 | Lire l’article
Arrêter l’imparable : résistance citoyenne à la technologie exterminatrice au Burkina Faso 4 Sep 2019 | Lire l’article
Déclaration sur les dernières violences contre la population rohingya en Birmanie 7 Sep 2017 | Lire l’article
Jusqu’à ce qu’on les retrouve : à la recherche d’êtres chers sur la route du Nord 11 Mar 2019 | Lire l’article
Le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants reçoit le Prix Peter Gillespie pour la justice sociale 19 Avr 2018 | Lire l’article
Arrêter l’imparable : résistance citoyenne à la technologie exterminatrice au Burkina Faso 4 Sep 2019 | Lire l’article
40 años de acción por la justicia social: historias y lecciones en un nuevo libro de PCS 19 Fév 2019 | Lire l’article
40 años de acción por la justicia social: historias y lecciones en un nuevo libro de PCS 19 Fév 2019 | Lire l’article
40 años de acción por la justicia social: historias y lecciones en un nuevo libro de PCS 19 Fév 2019 | Lire l’article
Choisir est mon droit : Plaidoyer pour l'accès à l'avortement au Canada et au Salvador 31 Oct 2022 | Lire l’article
Campagne de solidarité salariale pour la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation 25 Sep 2023 | Lire l’article
En solidarité avec les travailleuses et travailleurs migrants temporaires Nouvelles : Analyses 1 Sep 2015 Partager Imprimer cette page Photo prise par J4MW lors d'une action de sensibilisation à l'aéroport de Toronto : Un travailleur migrant sur le point de quitter le pays en vertu de la règle des quatre ans. Crédit: Justicia for Migrant Justice « Je ne peux pas croire que de telles injustices ont lieu ici au Canada! », s’indigne Lucy, une donatrice d’Inter Pares. Son cri du cœur résonne dans la pièce, suivi d’un silence. Les participants de la Soirée du documentaire engagé d’Inter Pares se retournent vers l’écran, où Min Sook Lee, cinéaste et militante, parle avec le groupe par l’entremise de Skype depuis Toronto.Nous venions tout juste de voir le documentaire de Min Sook, El Contrato, réalisé il y a douze ans, qui fournit une analyse toujours pertinente et judicieuse des conditions de travail des travailleuses et travailleurs migrants saisonniers qui viennent chaque année au Canada. Min Sook n’est pas surprise de la réaction de Lucy. Même s’il y a plus de 300 000 travailleurs migrants au Canada, employés dans des secteurs aussi divers que l’agriculture, les services d’alimentation et les soins de santé, la précarité de leurs conditions de travail passe presque inaperçue. Animée par l’intérêt de l’auditoire, Min Sook explique comment le cadre actuel contribue à la vulnérabilité des travailleurs et en fait des citoyens de deuxième classe sur le plan des droits et des avantages sociaux. Même s’ils paient des impôts, plusieurs n’ont pas droit à l’assurance-emploi ou aux services de santé publics en cas de maladie ou de blessure. À quelques exceptions près, ils ne peuvent pas demander le statut de résident permanent et leurs visas sont liés à leur employeur, qui peut mettre fin à leur contrat en tout temps et les faire déporter. Cette asymétrie du pouvoir mène à l’exploitation et parfois aux sévices de travailleuses et de travailleurs migrants. Min Sook attire aussi l’attention sur la règle des quatre ans, en vigueur depuis avril, qui forcera des milliers de migrantes et de migrants ayant travaillé au Canada pendant quatre ans ou plus à retourner chez eux, sans avoir le droit de faire une nouvelle demande avant quatre ans. Elle note que malgré le besoin chronique de travailleurs migrants, des règles comme celle-là renforcent le caractère prétendument temporaire des besoins. Pire encore, cela réduit les travailleuses et travailleurs migrants à rien de moins qu’une main-d’œuvre jetable. Les travailleuses et les travailleurs migrants doivent être traités avec équité, dignité et justice. De concert avec ses alliés et ses homologues ici et ailleurs dans le monde, Inter Pares continuera de plaider pour des conditions de travail justes et sécuritaires pour la main-d’œuvre migrante, tout en sensibilisant la population canadienne à ces questions. Même s’il y a plus de 300 000 travailleurs migrants au Canada, la précarité de leurs conditions de travail passe presque inaperçue. En savoir plus Bulletin - Défendre terre et mode de vie Faire un commentaire You must have JavaScript enabled to use this form. Votre nom Comment * Sauvegarder Leave this field blank