Dans les coulisses du plaidoyer LGBTQI+ : conversation sur la santé mentale avec Valentina Parra 22 Oct 2024 | Lire l’article
La longue lutte de Victoria pour que justice soit rendue aux survivants de la stérilisation forcée 25 Nov 2023 | Lire l’article
Lettre d'Inter Pares au Premier ministre Trudeau sur la situation à Gaza 19 Aoû 2024 | Lire l’article
Une coalition canadienne appelle au respect des libertés civiles et des droits garantis par la Charte dans les manifestations et les campements partout au pays 15 mai 2024 | Lire l’article
La directrice de notre homologue birman remporte le prix international du leadership éditorial 27 mai 2024 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
La responsabilité de nos compagnies à l'étranger, c'est une affaire de justice! 26 jan 2017 | Lire l’article
L’égalité, une solution lucide : justice fiscale, paradis fiscaux et économie mondiale 28 mai 2014 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Arrêter l’imparable : résistance citoyenne à la technologie exterminatrice au Burkina Faso 4 Sep 2019 | Lire l’article
Dans les coulisses du plaidoyer LGBTQI+ : conversation sur la santé mentale avec Valentina Parra 22 Oct 2024 | Lire l’article
Déclaration sur les dernières violences contre la population rohingya en Birmanie 7 Sep 2017 | Lire l’article
Jusqu’à ce qu’on les retrouve : à la recherche d’êtres chers sur la route du Nord 11 Mar 2019 | Lire l’article
Le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants reçoit le Prix Peter Gillespie pour la justice sociale 19 Avr 2018 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
APPEL À PARTICIPATION | Lancement du groupe de travail de la société civile canadienne sur le Soudan 25 Jun 2024 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Dans les coulisses du plaidoyer LGBTQI+ : conversation sur la santé mentale avec Valentina Parra 22 Oct 2024 | Lire l’article
40 años de acción por la justicia social: historias y lecciones en un nuevo libro de PCS 19 Fév 2019 | Lire l’article
40 años de acción por la justicia social: historias y lecciones en un nuevo libro de PCS 19 Fév 2019 | Lire l’article
La longue lutte de Victoria pour que justice soit rendue aux survivants de la stérilisation forcée 25 Nov 2023 | Lire l’article
WEBINAIRE | Combattre la violence basée sur le genre : Stratégies de la base 22 Mar 2022 | Lire l’article
Table Ronde avec Vigilance OGM : Agroécologie, approches féministes et lutte contre l'agrochimie 7 Oct 2024 | Lire l’article
Échanges internationaux entre femmes rurales : un monde d’apprentissage Nouvelles : Analyses 31 Oct 2017 Partager Imprimer cette page Samantha McGavin, membre de l'équipe d'Inter Pares, montre un panier de légumes de l'initiative "Légumes du sangham". Crédit: Eric Chaurette Par Eric Chaurette, Gestionnaire de programmes Inter Pares travaille avec des organisations paysannes et de femmes rurales qui pratiquent l’agroécologie – soit une agriculture respectueuse des principes écologiques – et qui, à travers un réseau d’alliances, participent à la création de systèmes alimentaires locaux et durables. Pour soutenir ces efforts, Inter Pares a organisé, entre 2012 et 2017, quatre échanges entre des leaders d’organisations paysannes et de femmes rurales du Canada, de la COPAGEN (Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain) , en Afrique de l’Ouest et de la Société de développement du Deccan (DDS), en Inde. En février 2017, Sam McGavin et Eric Chaurette, membres de l'équipe d'Inter Pares, se sont rendus dans l'état indien du Telangana dans le cadre d'un tel échange. Dès le seuil de la pièce, nous sommes accueillis par un parfum de menthe fraîche. Assises en cercle, les femmes sont occupées à réunir des bouquets d’herbes aromatiques et à peser les légumes qu’elles placent ensuite dans des paniers tressés qui seront bientôt acheminés à Zaheerabad et à Hyderabad. Les rayons du soleil qui pénètrent par les fenêtres composent avec les montagnes de tomates, de légumes verts et les tas impressionnants de piments forts : un tableau fort attrayant. Les paniers seront distribués à 250 familles qui se sont inscrites à l’initiative « Légumes du sangham » de la DDS. Celle-ci a remporté un tel succès qu’il semblerait que 350 familles soient sur une liste d’attente. Il y a à peine trois ans, Inter Pares avait organisé une rencontre d’échange d’expertise qui avait amené en Inde des agricultrices du Sénégal, du Burkina Faso et une agricultrice du Québec, Maude-Hélène Desroches, pour y rencontrer les membres de la DDS. À cette occasion, Maude-Hélène avait expliqué comment son exploitation « Les Jardins de la Grelinette » produit sur une superficie de 0,6 hectares suffisamment de légumes pour nourrir 250 familles auxquelles elle livre des paniers hebdomadaires. De toute évidence, son exposé a fait forte impression puisque ce modèle québécois d’agriculture soutenue par la communauté a pris racine au Telangana. Et il ne faut pas croire que le partage du savoir était à sens unique. Maude-Hélène a aussi été impressionnée par la diversité des semences que les femmes de la DDS ont à leur disposition. Elle est revenue au Canada convaincue de la nécessité de préserver les semences des légumes qu’elle cultive. Sam et moi sommes allés en Inde pour animer un échange d’expertise sur ce que l’on appelle « l’agroécologie dirigée par les femmes ». Se sont jointes à nous quatre formidables figures de la COPAGEN : Fatou Sow du Sénégal, Sábado Vaz de la Guinée-Bissau, Kadidja Koné de la Côte d’Ivoire et Aïssatta Yattara de la Guinée. Pendant plus de trois décennies, la DDS, qui a œuvré majoritairement auprès de femmes Dalits (parfois surnommées intouchables), a fait d’une région où régnaient famine et sécheresse un lieu d’abondance où s’épanouit la biodiversité. Son approche est simple : établir des organisations de femmes solides, les « sanghams »; créer une agriculture qui dépend de la biodiversité et des savoirs locaux; connecter les producteurs locaux aux marchés locaux et régionaux pour favoriser un meilleur accès à une alimentation nutritive. La COPAGEN a repris le modèle d’agroécologie dirigée par les femmes en Afrique de l’Ouest où des collectifs de femmes cultivent et transforment des cultures locales comme le fonio, le millet, le niébé, le sorgho ainsi que l’igname, et où la demande de produits locaux connaît une croissance. De la salle, nous passons à une cour intérieure où les femmes du sangham nous montrent comment elles prennent la décision de planter telle ou telle culture et les raisons de leur choix. À partir d’exercices de groupe, elles examinent les avantages de chaque culture et leurs différents usages. Sont pris en compte l’analyse coût/bénéfice, la réduction des risques, l’adaptation au climat et la planification nutritionnelle. À mesure qu’avance le débat, les connaissances qui motivent les décisions sont transmises aux membres du groupe; ces séances collectives sont à la fois lieu d’apprentissage et de transmission intergénérationnelle. L’ampleur des connaissances est d’autant plus impressionnante si l’on tient compte du fait que ces femmes, autrefois exclues en raison de leur appartenance à une caste inférieure, sont aujourd’hui des leaders dans leur communauté et sont reconnues au niveau international comme un modèle à suivre. Le dernier jour, nous faisons le point sur tout ce que nous avons vu et appris au cours de la semaine. C’est à Fatou que revient le mot de la fin : « Au-delà de l’amitié et de la solidarité qui sont nées entre nous, cet échange nous a convaincus qu’une personne, homme ou femme, consciente de ses capacités peut être une vraie actrice du changement ». « Au-delà de l’amitié et de la solidarité qui sont nées entre nous, cet échange nous a convaincus qu’une personne, homme ou femme, consciente de ses capacités peut être une vraie actrice du changement ». En savoir plus Cheminer ensemble : bâtir la solidarité entre agricultrices d’Afrique de l’Ouest et du sud de l’Inde Faire un commentaire You must have JavaScript enabled to use this form. Votre nom Comment * Sauvegarder Leave this field blank