Faire tomber les barrières à la santé: Connecter les mouvements pour la santé et les droits sexuels et reproductifs

Nouvelles :

Imprimer cette page

Wendy Barreras Rivas, Sharaban Tohura et Estephanie Brigatay ont parcouru l’est du Canada pour parler de la SDSR. Crédit: Rita Morbia

En octobre, trois activistes du Bangladesh, du Salvador et des Philippines ont parcouru l’Est du Canada pour une série de conversations sur la santé et les droits reproductifs et sexuels (SDSR). Dans des activités publiques, des universités et des rencontres communautaires, ces femmes ont créé un espace d’apprentissage, d’échange et de réflexion.

Sharaban Tohura, activiste du Bangladesh, a expliqué comment l’oppression systémique ne connaît pas de frontières. 

« Quand il s’agit des femmes partout sur la planète, la misogynie est contagieuse. Celles d’entre nous qui la combattent doivent collaborer – nous ne pouvons pas perdre la guerre contre le patriarcat. »

Aborder ouvertement ces questions permet de contrer la désinformation et de modifier les attitudes sociétales sur les droits reproductifs afin d’ouvrir la voie au changement.

On voit souvent le Canada comme un leader en matière de SDSR, mais l’accès aux soins sexuels et reproductifs y reste inégal. Au Nouveau-Brunswick, l’accès à l’avortement reste limité et les droits des personnes trans sont menacés. 

« Chaque pays a ses propres luttes », réfléchit Estephanie Brigatay, activiste des Philippines. « C’est un long combat, mais n’arrêtez pas de plaider, n’arrêtez pas de réclamer des droits – continuez de parler tant qu’on ne vous a pas entendues. » 

À chaque étape de la tournée, l’auditoire a vu des liens entre les luttes mondiales et les luttes locales. À Terre-Neuve, on a souligné les obstacles à surmonter dans les collectivités rurales pour obtenir des services en SDSR, comme dans les pays des conférencières. On a exploré la façon dont les politiques restrictives, la stigmatisation sociétale et l’absence d’éducation approfondie à la sexualité créent les mêmes obstacles, quel que soit le pays.

Pour Wendy Barreras Rivas, activiste du Salvador, le maintien de ce travail nécessite de prendre soin de soi.

« Nous sommes sans cesse en résistance. Il faut se concentrer sur le travail collectif et la sécurité, et assurer l’accès aux soins en santé mentale. S’ils nous volent le droit d’être heureuses, alors nous avons tout perdu. »

Ces échanges insufflent de la vigueur au mouvement. En réunissant des activistes, des universitaires, des étudiant-e-s et des organisations de la société civile, la tournée a stimulé la création de relations durables qui renforceront le plaidoyer pour la SDSR.

Qu’il s’agisse de lutter pour l’accès à l’avortement, les droits de personnes LGBTQI+ ou l’éducation complète à la sexualité, le plaidoyer pour la SDSR est un enjeu mondial – tout progrès, où qu’il survienne, renforce le mouvement partout dans le monde.


Le changement transformateur suppose un soutien durable.

Les dons mensuels sont le meilleur moyen d’assurer un apport de fonds stable qui permet à nos homologues de planifier l’avenir – quel que soit le contexte. Inscrivez-vous à notre programme de dons mensuels dès aujourd'hui.

Simple Form - AR Articles

Inter Pares reconnaît le soutien financier offert par Affaires mondiales Canada au programme Impulser la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR).

En savoir plus

Faire un commentaire

backdrop