Sans sécurité semencière, pas de souveraineté alimentaire

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Le niébé est la plus importante légumineuse à graines dans les zones de savane tropicale d’Afrique. Crédit: Lise-Anne Léveillée/ Inter Pares

« L’arachide et le mil doivent être ensemble dans le ventre et dans le champ » – affirme un agriculteur à propos des cultures les plus importantes présentes dans sa communauté à N’diongolor, au Sénégal. En une phrase, il fait le lien entre la nutrition et la diversité des cultures. 

Ces mots illustrent la ligne partagée tout au long de l’atelier d’évaluation de la sécurité semencière organisé par Inter Pares et Sème l’avenir, une organisation canadienne qui promeut un système alimentaire écologique et la préservation des semences.

La sécurité semencière, pour les agricultrices et agriculteurs, c’est la garantie de produire ou d’avoir accès à des semences de qualité adaptées à leur environnement et qui répondent à leurs besoins.

Des représentant.e.s de divers homologues de l’Afrique de l’Ouest ont échangé lors de cette rencontre. Ensemble, ils ont exploré le rôle joué par la sécurité semencière dans le travail agroécologique. En plus de s’intéresser à l’accès à la terre et aux marchés, l’agroécologie menée par les femmes vise à améliorer l’accès à cette composante vitale de l’agriculture. 

La méthodologie apprise lors de l’atelier met les savoirs des communautés et les expériences des femmes au cœur du processus. Les discussions autour du choix des semences à planter, des personnes assignées à leur nettoyage sont autant de questions qui permettent de visibiliser le travail des femmes qui passe parfois inaperçu. 

Les participant.e.s de l’atelier sont reparti.e.s avec des outils pour travailler cette thématique dans leurs propres communautés en portant les mots de notre hôte au village de N’diongolor « Nous avons espoir que les résultats de cet atelier nous servirons à renforcer notre résilience ».  

 

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