L'urgence de la santé mentale dans la Birmanie de l'après-coup d'État

« De nos jours, tout le monde a besoin d'un soutien psychosocial », a récemment déclaré à Inter Pares un membre de Back Pack Health Workers Team (BPHWT), homologue d’Inter Pares en Birmanie. 

Partout en Birmanie, nos homologues voient exploser les problèmes de santé mentale, notamment depuis la pandémie de COVID-19 et le coup d’État de février 2021. Parallèlement aux services de santé, ils réagissent au besoin croissant de soutien en santé mentale. 

BPHWT offre à des travailleur-euse-s en santé communautaire des États Karen et Karenni un programme intensif de formation en santé mentale de cinq jours. Cette formation est particulièrement nécessaire dans les zones isolées touchées par le conflit, où les collectivités sont privées de soutiens institutionnels. BPHWT se soucie également des besoins en santé mentale et du bien-être des membres de son équipe et de leurs familles, compte tenu de la dure réalité de leur milieu de vie et de travail. 

Un autre homologue de longue date d’Inter Pares, la clinique Mae Tao (MTC), a repris depuis peu ses services de counseling en ligne et en personne à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, après une interruption de deux ans à la suite du coup d’État. MTC forme également des équipes de premiers soins en santé mentale, pour les aider à détecter les problèmes et orienter les gens vers les services adéquats.  

Nos homologues répondent aux besoins en santé mentale de plus de 750 000 personnes dans 2000 villages de la Birmanie et en zone frontalière. La santé mentale est un élément crucial de la santé globale. Inter Pares est inspirée par ses homologues en Birmanie qui, malgré les conflits et les crises, continuent de renforcer leurs capacités et de répondre activement aux besoins émergents de leurs communautés.

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